Selon l’OMS (2002), la violence est « l’utilisation intentionnelle de la force physique, de
menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui
entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques,
des problèmes de développement ou un décès ».
Nous le savons, une cause importante des violences est l’impulsivité. Elle renvoi aux
difficultés qu’éprouve une personne pour arriver à se contrôler. Cette impulsivité entraine
souvent des actes de violences et de colères qui peuvent à leur tour provoquer des
conséquences indésirables directes ou indirectes pour leur auteur (infractions, difficultés
relationnelles, dépression, addictions…) qui, à long terme, sont sources de difficultés
d’insertion sociale.
Différents facteurs aggravent le risque d’actes impulsifs : les convictions de la personne, une
mauvaise compréhension de la situation, une difficulté à gérer ses émotions par exemple.
Le renforcement des compétences psychosociales apporte des clés pour apprendre à gérer
cette impulsivité et limiter les violences. Ces compétences apportent à l’individu une
meilleure compréhension de ses émotions et de ses besoins, une amélioration de ses
stratégies d’adaptation, une plus grande facilité à résoudre ses problèmes ainsi qu’une
capacité à identifier les pensées dysfonctionnelles qui impactent sa manière d’agir. Ainsi, le
renforcement des compétences psychosociales permet une meilleure habileté à prendre
du recul et à agir par d’autres moyens qu’à travers l’utilisation de la violence.

Article écrit par Alix DELECAUT, Psychologue de l’association PRISME