Les Soft Skills, littéralement “les compétences douces” ou encore compétences comportementales, sont devenus indispensables au sein du milieu professionnel. En effet, les
compétences techniques, également appelées “les Hard Skills”, ne sont parfois plus la condition nécessaire et
suffisante pour intégrer une nouvelle organisation. D’autres compétences comportementales,
telles que la gestion du stress, l’éthique de travail, la confiance, la créativité, la flexibilité,
l’attitude positive, la curiosité ou encore le sens du collectif, ont progressivement pris une
place importante dans le monde professionnel. Il s’agit principalement de qualités
indispensables pour garantir une collaboration agréable, efficace et humaine au sein d’une
équipe.
Par ailleurs, ces Soft Skills démontrent l’importance de la place de l’être humain au
sein d’une équipe de travail. Cela remet, également, en question la robotisation de l’ensemble
des postes dits répétitifs. La montée de l’intérêt des SOFT skills dans le monde du travail met
à mal le discours populaire du remplacement intégral de l’être humain par des machines.
Les compétences psychosociales et les Softs skills font référence aux mêmes types de
compétences, malgré leurs provenances divergentes. En effet, le concept de compétences psychosociales a été diffusé par l’OMS (l’organisme mondial de la santé) et renvoie à la santé psychologique et physique des individus. Parallèlement, le concept de Soft Skills a
émergé en France en 2014 par la publication du livre “ Le réflexe Soft skills. Les compétences des
leaders de demain” de Fabrice Mauléon et ses collaborateurs (Dunod,. 2014). Cet ouvrage fait
davantage référence à l’impact de ces compétences au regard du management et de la gestion.
Malgré leurs origines différentes, ces deux types de compétences sont intrinsèquement liés.
En effet, le renforcement des compétences psychosociales peut avoir comme effet
d’augmenter les Soft Skills d’un individu et inversement. Ce point met en lumière
l’importance du renforcement des compétences psychosociales au sein d’un public en
insertion professionnelle afin d’optimiser leurs chances d’insertion et de bien-être
professionnel.

Article écrit par Anne-Sophie PUFFET, Psychologue de l’association PRISME